dimanche 31 mars 2013

Saintes fêtes de Pâques !

Le Christ est ressuscité !
Il est vraiment ressuscité !

 
En ce beau Dimanche, l’Eglise tout entière célèbre la victoire du Crucifié sur le péché et la mort, sur le démon qui nous retenait en son pouvoir. 

Le Ciel, jadis fermé, est maintenant ouvert. 

En cette sainte solennité pascale, en cette Année de la Foi, entrons dans la joie des Anges et des Saints.

A tous nos lecteurs,

saintes et heureuses
 
fêtes de Pâques





Extrait de l’Homélie de l’Évêque Méliton de Sardes sur la Pâque

Bien des choses ont été annoncées par de nombreux prophètes en vue du mystère de Pâques qui est le Christ : à lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

C'est lui qui est venu des cieux sur la terre en faveur de l'homme qui souffre ; il a revêtu cette nature dans le sein de la Vierge et, quand il en est sorti, il était devenu homme ; il a pris sur lui les souffrances de l'homme qui souffre, avec un corps capable de souffrir, et il a détruit les souffrances de la chair ; par l'esprit incapable de mourir, il a tué la mort homicide.
 
Andrea da Firenze, la descente du Christ dans les enfers pour  les libérer
du pouvoir du démon
 
Conduit comme un agneau et immolé comme une brebis, il nous a délivrés de l'idolâtrie du monde comme de la terre d'Egypte ; il nous a libérés de l'esclavage du démon comme de la puissance de Pharaon ; il a marqué nos âmes de son propre Esprit, et de son sang les membres de notre corps.

C'est lui qui a plongé la mort dans la honte et qui a mis le démon dans le deuil, comme Moïse a vaincu Pharaon. C'est lui qui a frappé le péché et a condamné l'injustice à la stérilité, comme Moïse a condamné l'Egypte.

Enluminure.
Sacramentaire Saint-Géréon
C'est lui qui nous a fait passer de l'esclavage à la liberté, des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, de la tyrannie à la royauté éternelle, lui qui a fait de nous un sacerdoce nouveau, un peuple choisi, pour toujours. C'est lui qui est la Pâque de notre salut.

C'est lui qui endura bien des épreuves en un grand nombre de personnages qui le préfiguraient: en Abel il a été tué ; en Isaac il a été lié sur le bois ; en Jacob il a été exilé ; en Joseph il a été vendu ; en Moïse il a été exposé à la mort ; dans l'agneau il a été égorgé ; en David il a été en butte aux persécutions ; dans les prophètes il a été méprisé.

C'est lui qui s'est incarné dans une vierge, a été suspendu au bois, enseveli dans la terre, ressuscité d'entre les morts, élevé dans les hauteurs des cieux.

C'est lui, l'agneau muet ; c'est lui, l'agneau égorgé ; c'est lui qui est né de Marie, la brebis sans tache ; c'est lui qui a été pris du troupeau, traîné à la boucherie, immolé sur le soir, mis au tombeau vers la nuit. Sur le bois, ses os n'ont pas été brisés ; dans la terre, il n'a pas connu la corruption ; il est ressuscité d'entre les morts et il a ressuscité l'humanité gisant au fond du tombeau.

 
Gravure des cloches de Pâques revenant de Rome. Grandville.


Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, Lettre CXLVIII,
à M. Bosguerard

Chapelle de la Résurrection (Anastasis
en grec). Basilique du Saint Sépulcre
de Jérusalem.
(…) Le Chrétien ne doit avoir aucune part au monde dont le diable est prince : il faut donc qu’il y meure avec son bon Maître, sachant que s’il porte la ressemblance de sa mort, il lui ressemblera en la résurrection.

Le vieil homme a été crucifié par la croix de l’adorable Jésus, afin que le corps du péché soit détruit (Rom. 6,6), et que la vie divine soit établie en nos âmes.

Toute notre vie doit donc être une mort continuelle. Tous nos désirs, nos desseins, nos soins, nos occupations doivent tendre à la mort. Notre grande affaire est de mourir ; mourir à nos passions, à nos inclinations, à nos humeurs ; mourir aux plaisirs des sens, aux consolations de l’esprit, aux mouvements de volonté ; mourir à ses pensées, à son jugement, à ses lumières ; mourir à l’estime des créatures, à leur amitié, à la réputation, à l’honneur, à toutes les maximes du monde, à tout respect humain ; mourir à toute recherche propre, à toute satisfaction, à l’amour de soi-même, à tout propre désir, dans toutes les choses les plus spirituelles et les plus saintes, par un anéantissement de la propre volonté, par un abandon sans réserve à la volonté divine ; pour être tout ce qui lui plaira, pour être rien de ce qui ne lui plaira pas ; pour tout faire, tout souffrir, tout quitter selon la disposition de son amoureuse providence ; pour ne rien faire quand elle ne le demandera pas de nous, et ne souffrir qu’autant qu’elle le voudra. Oh ! les grandes et saintes paroles : Nous sommes des morts (Col 3,3).

Oh ! quand sera-ce qu’étant remplis de la science de la mort, nous n’aimerons qu’à mourir, mourir à tout, et mourir continuellement ?

Je salue votre saint Ange, tous les Anges et patrons de la ville et du Diocèse d’Evreux.



Les œufs de Pâques sont le signe de la vie que rien ne peut enfermer.
Comme une coquille vide, le tombeau ne peut garder le Seigneur de gloire,
Jésus-Christ. La couleur rouge des œufs de Pâques russes est à la fois le signe de la Passion douloureuse et de la royauté glorieuse du Christ.
 



1 commentaire:

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