vendredi 22 mars 2013

Prions pour notre Pape François

Le Pape François Ier à Sainte-Marie Majeure priant devant son illustre prédécesseur le Pape saint Pie V.

 Alors que le Christ vient de donner un nouveau Pape à son Eglise en la personne de Notre Saint Père François Ier, demandons à Dieu de nous inspirer de vifs sentiments de foi, d’obéissance et d’amour envers ce nouveau Successeur de saint Pierre, Prince des Apôtres.

C’est à Pierre que le Christ confia les clefs du Royaume des cieux et de mener paître le troupeau de l’Eglise jusqu’au Ciel. Qui écoute Pierre et ses successeurs, écoute le Christ et obéit au Père, comme le Seigneur nous l’enseigne : Qui vous écoute, m’écoute. Qui vous rejette me rejette et rejette Celui qui m’a envoyé.

Demandons à l’Esprit de Sainteté de combler nos cœurs d’affection filiale envers notre Pape, comme Monsieur Boudon et tous les saints se sont mis à l’école du « doux Christ en Terre » (sainte Catherine de Sienne).
 
Vénérable abbé Henri Marie Boudon, « L’homme de Dieu en la personne du Révérend Père Jean-Joseph Seurin, de la Compagnie de Jésus » ; Protestation de l’Auteur
 
Comme je veux de tout mon cœur rendre mon obéissance toute ma vie au chef visible de l’Eglise, le Souverain Pontife, le vicaire général du Fils de Dieu, et le Successeur de saint Pierre …
 
Lettre CXCV, à M. de Bosguérard, à propos des Curés qui ont peine à obéir aux décrets pontificaux 
 
(…) Ma petite pensée est qu’il fait bon d’obéir au Pape. Je ne puis dire, ni vouloir, autre chose ; car en vérité, j’estime même comme une grâce inestimable, le dessein qu’il plaît à Notre Seigneur et à sa très Sainte Mère me donner une entière soumission au Saint Siège. Cela ne détruit point la charge de curé, de reconnaître le Souverain Pontife encore plus Curé de sa paroisse qu’on ne l’est soi-même. Il lui a été dit sans réserve : Sois le bergers de mes brebis (Jean XXI,17), et non seulement d’une province ou d’un royaume, mais de tout le monde, et partout il peut déléguer. Il ne vous ôte pas pour cela votre pouvoir, qui vous reste tout entier.
 
Constitution dogmatique Lumen Gentium n.22 
 
De même que saint Pierre et les autres apôtres constituent, de par l'institution du Seigneur, un seul collège apostolique, semblablement le Pontife romain, successeur de Pierre et les évêques successeurs des apôtres, forment entre eux un tout.
 
(…) Mais le collège ou corps épiscopal n'a d'autorité que si on l'entend comme uni au Pontife romain a sur l'Eglise, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l'Eglise, un pouvoir plénier, suprême et universel qu'il peut toujours exercer librement. L'Ordre des évêques qui succède au collège apostolique dans le magistère et le gouvernement pastoral, bien mieux dans lequel se perpétue le corps apostolique, constitue, lui aussi, en union avec le Pontife romain, son chef, et jamais en dehors de ce chef, le sujet d'un pouvoir suprême et plénier sur toute l'Eglise, pouvoir cependant qui ne peut s'exercer qu'avec le consentement du Pontife romain.
 
Le Seigneur a fait du seul Simon la pierre de son Eglise, à lui seul il en a remis les clés (cf. Mt 16,18-19) ; il l'a institué pasteur de tout son troupeau (cf. Jn 21,15 s.), mais cette charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre (Mt 16,19) a été aussi donnée, sans aucun doute, au collège des apôtres unis à leur chef (Mt 18,18; 28,16-20).
 
L'Eglise belle comme une armée en ordre
de bataille. Le Sacré Collège des Cardinaux, les
Evêques et les Prêtres, représentants du
Seigneur Jésus-Christ.
Par sa composition multiple, ce collège exprime, par son rassemblement sous un seul chef, l'unité du troupeau du Christ. Dans ce collège, les évêques fidèles à observer le primat et l'autorité de leur chef jouissent d'un pouvoir propre, pour le bien de leurs fidèles et même de toute l'Eglise, dont l'Esprit-Saint assure par l'action continue de sa force la structure organique et la concorde.
 
(…) Le pouvoir collégial (des évêques) peut être exercé en union avec le pape par les évêques résidant sur la surface de la terre, pourvu que le chef du collège les appelle à agir collégialement ou du moins qu'il donne à cette action commune des évêques dispersés son approbation ou sa libre acceptation pour en faire un véritable acte collégial.
 
 
 

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