samedi 17 décembre 2016

17 décembre - début de la neuvaine préparatrice à Noël. Viens, Seigneur Jésus ! Viens nous sauver !

Venez, divin Messie !
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « La dévotion au règne de Dieu »

Le Règne de Dieu est la fin de l’Incarnation du Verbe. C’est pour l’établissement de ce Règne de Dieu que le Verbe incréé s’incarne et, ô miracle incompréhensible !, qu’il s’anéantit lui-même.

C’est de cette manière que l’Apôtre en parle. C’est ce que ce divin Maître nous enseigne lui-même lorsqu’il dit aux peuples qui le retenaient de peur, qu’il ne les quittât : Il faut que j’annonce aussi aux autres Villes l’Evangile du Royaume de Dieu car c’est pour cela que je suis envoyé.

C’est ce qui lui fait encore dire que, depuis l’avènement de Jean, le Royaume de Dieu est annoncé. La mission qu’il donne à ses douze Apôtres est de prêcher ce Royaume. Il donne le même ordre aux soixante-douze disciples lorsqu’il les envoie et il leur dit : Dites : Le Royaume de Dieu est proche ! En quelque Ville que vous arriviez, allez dans les places et dites : Sachez que le Royaume de Dieu est proche. Nous lisons dans les Actes des Apôtres que saint Philippe annonçait ce qui regardait le Royaume de Dieu et, quand saint Paul dans l’Epître aux Colossiens parle de ceux qui l’assistent dans ses fonctions apostoliques, il déclare : Que c’est pour le Royaume de Dieu.

Le Règne de Dieu est donc la fin de l’Incarnation de ce Mystère caché de tout temps, en qui Dieu a fait paraître les richesses incompréhensibles de sa grâce, et dans lequel les Principautés même et les Puissances des cieux ont appris par l’Eglise la diversité de sa sagesse dans les siècles qu’il a destiné de la faire paraître en Jésus-Christ, Notre Seigneur.

Oh qu’il faut bien dire que le Règne de Dieu est infiniment précieux à ses yeux, puisqu’il s’anéantit lui-même en s’incarnant dans les entrailles d’une Vierge tout immaculée et toute sainte pour l’établir.



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