dimanche 19 mars 2017

3e Dimanche de Carême : un saint détachement

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « La science et la pratique du chrétien », partie II

Il ne faut donc pas s’imaginer qu’il n’y ait que les religieux qui soient des morts à l’égard du siècle présent : toute personne qui est baptisée, sans réserve, doit porter cet esprit.

Si donc un prince, un président, un homme d’affaires, la personne la plus engagée dans les négoces de la terre, une dame de la cour, si tous ces gens ont été baptisés, ce sont autant de personnes engagées à être mortes au monde par le détachement qu’ils en doivent avoir.

Ils doivent être tous morts au monde par la sainteté de leur vie. Doctrine certaine qui fait l’un des premiers principes de la religion chrétienne et qui, par un malheur très déplorable, est si peu connue des enfants mêmes de lumière. O mon Dieu ! qu’il y aurait lieu ici de s’écrier dans tous les lieux du christianisme avec l’Apôtre, au chapitre VI de son Epître aux Romains : « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ avons été baptisés dans sa mort, parce que nous avons été ensevelis avec lui par le baptême pour vivre avec lui. » O Chrétiens ! donc qui que vous soyez, sans aucune exception, regardez-vous comme des morts au péché et apprenez une bonne fois ce principe de notre religion !


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