« Le triomphe de la Croix »,
parti I
Vous regardant donc, ô aimable Dieu-Homme, et vous voyant humilié sous les plus
épouvantables calomnies ; ô vous qui marchez sur les ailes des vents
dont le nom est grand depuis l’Orient jusqu’à l’Occident dont la gloire est
élevée au-dessus des cieux, dont le nom est admirable dans toute la terre, dont
les cieux sont les ouvrages qui avez formé la lune et les étoiles ; comment pourrais-je, après cela, me mettre
en peine du point d’honneur, moi qui ne suis qu’un peu de cendre et de
poussière.
Comment pourrais-je me plaindre de tout ce que
l’on pourrait dire contre ma réputation ? Serait-il bien possible que je
misse des bornes à tout ce qu’il y a de plus infamant et dont l’on pourrait
m’accuser ? Ah mon Seigneur et mon Dieu ! ne le permettez pas ! Si
j’ai à avoir encore quelque considération pour l’honneur, je n’en veux point d’autre,
sans aucune exception que celui de vous suivre et de vous tenir une fidèle
compagnie dans vos voies.
Qu’à
jamais, oui, à jamais toute ma gloire soit votre seule et unique gloire, et
qu’il ne reste à un vil et misérable pécheur comme je suis, que la honte et la
confusion.
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