mardi 28 septembre 2021

Triduum en l'honneur de Saint Michel archange et des neuf Chœurs des Esprits bienheureux


Empressée soit la louange ; que notre chœur, du fond de l’âme, chante en présence des citoyens des cieux :

Agréée sera-t-elle et convenable, cette louange, si la pureté des âmes qui chantent est à l’unisson de la mélodie.

Que Michel soit célébré par tous ; que nul ne s’excommunie de la joie de ce jour :

Fortuné jour, où des saints Anges est rappelée la solennelle victoire !

L’ancien dragon est chassé, et son odieuse légion mise en fuite avec lui ;

Le troubleur est troublé à son tour, l’accusateur est précipité du sommet du ciel.

Sous l’égide de Michel, paix sur la terre, paix dans les cieux, allégresse et louange ;

Puissant et fort, il s’est levé pour le salut de tous, il sort triomphant du combat.

Banni des éternelles collines, le conseiller du crime parcours les airs, dressant ses pièges, dardant ses poisons ;

Mais les Anges qui nous gardent réduisent à néant ses embûches.

Leurs trois distinctes hiérarchies sans cesse contemplent Dieu et sans cesse le célèbrent en leurs chants ;

Ni cette contemplation, ni cette perpétuelle harmonie ne font tort à leur incessant ministère.

O combien admirable est dans la céleste cité la charité des neufs chœurs !

Ils nous aiment et ils nous défendent, comme destinés à remplir leurs vides.

Entre les hommes, diverse est la grâce ici-bas ; entre les justes, divers seront les ordres dans la

gloire au jour de la récompense.

Autre est la beauté du soleil, autre celle de la lune ; et les étoiles diffèrent en leur clarté : ainsi sera la résurrection.

Que le vieil homme se renouvelle, que terrestre il s’adapte à la pureté des habitants des cieux :

Il doit leur être égal un jour ; bien que non pleinement pur encore, qu’il envisage ce qui l’attend.

Pour mériter le secours de ces glorieux esprits, vénérons-les dévotement, multipliant envers eux nos hommages ;

Un culte sincère rend Dieu favorable et associe aux Anges.

Taisons-nous des secrets du ciel, en haut cependant élevons et nos mains et nos âmes purifiées :

Ainsi daigne l’auguste sénat voir en nous ses cohéritiers ; ainsi puisse la divine grâce être célébrée par le concert de l’angélique et de l’humaine nature.

Au Chef soit la gloire, aux membres l’harmonie ! Amen.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire