samedi 10 décembre 2011

3e Dimanche de l'Avent, "Gaudete" : Soyons toujours dans la joie, car le Seigneur vient


" Gaudete in Domino semper, iterum dico vobis : Gaudete ! "










Les Dimanche 
de la joie,
Gaudete et Laetare, arborent la couleur liturgique rose. Comme pour nous rendre l’espérance et nous aider à tenir bon dans le Seigneur, l’Eglise atténue de blanc le dur violet de pénitence. Le rose nous situe à l’aurore des temps nouveaux. La nuit des ténèbres et du péché va bientôt laisser la place au Soleil de Justice. Comme nous y invite saint Paul, soyons toujours dans la joie !

Vénérable abbé H.M. Boudon, « L’homme de Dieu en la personne du Révérend Père Jean Joseph Seurin, de la Compagnie de Jésus » ; 2e partie ; Chap. X, De son amour admirable pour les souffrances dans l’union avec Notre Seigneur Jésus Christ


            Ainsi la joie à laquelle l’Ecriture nous exhorte, même dans les souffrances, et qui selon l’Apôtre doit être une joie continuelle, c’est à dire qui ne nous quitte jamais en quelque état pénible que nous puissions être, n’est nullement une joie sensible mais une joie qui réside dans la cime de l’âme et qui compatit avec toutes les plus grandes peines de la partie inférieure, non seulement sensitive mais encore raisonnable, comme il se voit manifestement en notre adorable Sauveur à l’imitation duquel notre âme, dans sa partie supérieure, doit toujours être contente, quelque peine qu’elle souffre en sa partie inférieure.

            Au reste la divine parole nous enseignant en l’épître de Saint Jacques, qui se nomme catholique (c’est à dire générale pour tous les Chrétiens et non seulement pour quelques personnes d’un certain pays ou de certaines conditions), qu’il faut tenir pour un sujet de très grande joie les différentes afflictions qui nous arrivent.

            Le Chrétien n’a donc plus à douter sur ce sujet et il doit savoir qu’un des principes de sa créance est que beaucoup de peines sont la matière de beaucoup de joie. N’est-ce pas encore dans le même sens que parle notre maître en saint Luc, lorsqu’entretenant ses disciples de tout ce qu’il y a de plus affligeant dans la vie, comme d’y être haï, chassé, injurié, et d’y être même en abomination, il leur dit : Réjouissez-vous en ce jour-là et soyez transportés de joie. En vérité ce divin maître, nous recommandant d’avoir une si grande joie dans des maux si sensibles, il nous fait bien voir que c’est un incomparable bonheur.

Chrétiens où est votre foi ? Où est votre religion ?



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