C’étaient surtout
ces saintes vertus que Boudon s’efforçait
d’insinuer dans le cœur de ses pénitents parce qu’il les regardait comme l’unique
fondement de la paix à l’ombre de laquelle devait croître et s’élever leur piété.
Il mettait tous
ses soins, il employait toutes ses prières et ses exhortations à leur procurer
cette paix divine qui, une fois bien affermie dans le cœur des saints, y
résiste à tous les orages de la vie.
Il conseillait
surtout aux personnes affligées d’aller la chercher dans le Cœur de Jésus :
« Dans
cet aimable Cœur qui a voulu, par une providence d’un amour incompréhensible,
être ouvert aussitôt qu’il fut mort pour nous crier hautement et fortement
combien il était facile de s’y réfugier, et que n’étant fermé à personne, tous
pouvaient et devaient s’y retirer ; que ce soit donc, ma chère fille - continue Boudon - le lieu de votre retraite ; que sa paix divine qu’il a laissée
comme un héritage à ses disciples demeure en vous et demeurez dans sa paix
divine ! »
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