vendredi 27 décembre 2013

28 décembre, fêtes des Saints Innocents, martyrs, et début de la Neuvaine pour l'établissement du Règne de Dieu, en nous, en France, dans le monde

Giotto, le roi Hérode "le grand" ordonne le massacre des Saints Innocents.
Si la vie dans sa plus grande fragilité n'est pas respectée par les hommes, qu'en sera-t-il de la paix et de l'avancement du Règne de Dieu en ce monde ?

Dieu Créateur de l'Univers, Maître et Seigneur
de toute chose et de tous les êtres,
visibles et invisibles
Du 28 décembre au 5 janvier


Neuvaine du vénérable
abbé Henri-Marie Boudon
pour l'établissement du Règne de Dieu

"C'est une pratique très-louable de plusieurs communautés, et d'autres personnes particulières, qui a commencé de s'établir en différentes provinces, et même en différents royaumes, de finir et de commencer toutes les années par une application spéciale au règne de Dieu. Que nous serions heureux si nous y donnions l'attention de tous nos esprits, et l'affection de tous nos cœurs durant toute notre vie, et à la mort, pour le pouvoir faire éternellement après notre mort ! On ne peut jamais ni mieux finir, ni mieux commencer les années. Pour cela on commence une neuvaine de dévotions le jour de la fête des saints Innocents, qui se termine la veille de la fête de la sainte Epiphanie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et qui est le jour qu'Il a commencé de régner sur nous autres Gentils en la personne des Mages ; et ainsi c'est la grande fête de tout le Christianisme."

Tous les jours de cette neuvaine on pense aux moyens de l'établissement du règne de Dieu ; on recherche en nous tout ce qui est contraire à l’établissement de ce Règne et on se confesse pour permettre à Dieu d’établir ce Règne en nous plus pleinement. Le vénérable abbé Henri Marie Boudon demande même que l’on assiste tous les jours à la Messe et que, lorsqu’on communie c’est pour que le règne de Dieu vienne en nous, mais aussi sur toute la terre.
Offrir ses peines quotidiennes, recourir à l'immaculée Mère de Dieu et à son Cœur immaculé ainsi qu’aux neuf chœurs des bons Anges, nous aidera à devenir des saints. 
Chaque jour de la neuvaine peut être consacré à chacun des chœurs des esprits bienheureux.

  1. On révère le premier jour les saints Anges du dernier chœur ; et c'est de ce chœur dont la divine Providence les prend ordinairement pour être les gardiens des hommes ;
  2. le second jour, les Archanges ; ce sont ces esprits bienheureux qui ont soin des provinces et des affaires publiques ;
  3. le troisième, les Principautés, qui veillent sur l'Eglise et sur les royaumes, et sur ceux qui les gouvernent ;
  4. le quatrième, les Vertus ; Dieu S'en sert pour prendre soin des cieux, de la terre, des eaux, des éléments, et ce sont les ministres de Ses grandes merveilles et de Sa toute-puissance ;
  5. le cinquième, les Puissances ; ce sont les anges qui résistent spécialement aux démons, et qui en empêchent le pouvoir ;
  6. le sixième, les Dominations, qu'Il emploie pour détruire ce qui est opposé à son divin empire, et pour l'établir ;
  7. le septième, les Trônes ; ce sont les anges de Sa paix divine dans les particuliers et dans les Etats ;
  8. le huitième, les Chérubins ; ce sont les esprits de Sa science et de Ses admirables lumières ;
  9. le neuvième, les Séraphins ; c'est par-eux qu'Il opère les grands effets de Son plus saint amour.
Christ-Roi, Baptistère de la Cathédrale de Padoue
On implorera aussi le secours de tous les Saints, de saint Joseph, de saint Jean-Baptiste, des saints Apôtres et en particulier de saint Pierre et de saint Paul et de saint Jean l'Evangéliste.

Ô très-sainte et suradorable Trinité, que Votre nom soit sanctifié, que Votre règne vienne. Que le moment de la mort est aimable dans cette vue ! Ainsi soit-il. Venez, Seigneur Jésus.
La Sainte Famille par Francesco Raibolini, Bologne, vers 1450

Oraison à la Très Sacrée Vierge Marie

Je vous salue, ô Marie, la fille bien-aimée de Dieu le Père ;
Je vous salue, ô Marie, Mère de Dieu le Fils ;
Je vous salue, ô Marie, la très-digne épouse du Saint-Esprit Dieu ;
Je vous salue, ô Marie, le divin Temple de toute la très-sainte et adorable Trinité.

Icône contemporaine de la fuite en Egypte et de l'évocation
du massacre des saints Innocents.
Les petits martyrs sont portés dans les bras de leurs
Anges gardiens vers la gloire du Ciel
Ô très-sacrée Vierge, abîmé dans mon néant, je vous demande en toute humilité, par toutes ces divines qualités qui vous unissent d'une manière ineffable avec toute la très-sainte Trinité, que mon esprit et mon cœur soient entièrement purifiés par la grâce de votre Fils, l'adorable Jésus, afin que mon âme n'apporte plus d'obstacle à tout ce que les trois Personnes divines voudront opérer en elle, afin qu'étant net de cœur je les puisse voir partout, où elles son plus véritablement qu'aucune des choses visibles qui y sont.

Que je puisse voir en toutes choses le Père éternel engendrant Son Fils, et le Père et le Fils produisant le Saint-Esprit.

Que comme il est vrai que nous marchons, que nous nous reposons, que nous touchons, que nous voyons, que nous entendons, que nous pensons, que nous parlons, voulons et faisons tout dans l'être infini de Dieu, dans les trois Personnes adorables de la très-glorieuse Trinité.

Ah ! qu'il puisse aussi être vrai qu'en toutes choses, sans réserve, adorant, bénissant, aimant, et glorifiant cette Trinité suradorable, nous accomplissions avec une parfaite soumission Ses ordres, à ce que Son règne soit établi au-dedans de nous et par tous les siècles des siècles.


Amen, amen. Fiat, fiat. Ô Dieu seul, Dieu seul, Dieu seul !


Les saints Innocents.


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