Zachée cherchait à voir le Seigneur. Le Maître de la Vie, le Pasteur véritable, allait à la recherche de sa petite brebis perdue désormais retrouvée. Alléluia ! |
Saint Grégoire de Nysse, Homélies sur le Cantique des cantiques
« Où
mènes-tu paître ton troupeau », ô bon pasteur qui le portes tout entier sur tes
épaules ? Car la race humaine tout entière est une brebis unique que tu as prise sur tes épaules. Montre-moi le
lieu de ton pâturage, fais-moi connaître les eaux du repos, mène-moi vers
l'herbe grasse, appelle-moi de mon nom, afin que j'entende ta voix, moi qui suis ta brebis, et que ta voix soit pour
moi la vie éternelle.
Oui, « dis-le-moi, toi que mon cœur aime ». C'est ainsi que je te nomme,
car ton Nom est au-dessus de tout nom,
inexprimable et inaccessible à toute créature douée de raison. Mais ce nom-ci,
témoin de mes sentiments pour toi, exprime ta bonté. Comment ne t'aimerai-je pas, toi qui m'as aimée, alors que j'étais
toute noire, au point de donner ta vie pour les brebis dont tu es
pasteur ? Il n'est pas possible d'imaginer de plus grand amour que d'avoir
donné ta vie pour mon salut.
Enseigne-moi
donc « où tu mènes paître le
troupeau », que je puisse
trouver le pâturage du salut, me
rassasier de la nourriture céleste dont tout homme doit manger s'il veut entrer
dans la vie, courir vers toi, qui es la source, et boire à longs traits l'eau divine, que tu fais jaillir pour ceux qui
ont soif. Cette eau se répand de ton flanc depuis que la lance y a ouvert une plaie, et quiconque en goûte devient une source d'eau jaillissant en vie
éternelle.
De son Coeur transpercé jaillit du sang - celui de la divine Eucharistie - et de l'eau - celle du Baptême -. Venez vous abreuver à la Source cachée désormais révélée. |
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